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Roman. Myriam Wahli explore le dessous des cartes

Remarquée pour son premier roman, Venir grand sans virgules (2018), cette autrice du Jura bernois revient aux virgules avec ce roman d’émancipation adolescente vibrant de violence mais aussi de poésie.


Thierry Raboud

Thierry Raboud

30 août 2024 à 00:00

Temps de lecture : 1 min

Deux cartes, d’abord, pour situer le décor. Vallon de l’Allondon, aux confins de la campagne genevoise. Or ce pourrait être ailleurs, quelque village confit dans «l’attente tacite que quelque chose se passe». L’atmosphère est vaguement futuriste, surchauffe, rationnements, mais les génératrices tournent car «on va quand même pas se passer de télé». Dans ce quotidien sec, précisément situé tout en étant nimbé d’un flou artistique, Marcelle s’efforce de quitter l’adolescence, et les mains indécentes du père malade, et la responsabilité de ce frère qui toujours s’échappe.


  • Myriam Wahli, Comme de l’eau dans l’eau, Ed. La Veilleuse, 122 pp.