L'«Etat des Choses», reflet d’une génération créatrice
Le magazine Etat des Choses, fondé par Maxime Barras, sort son deuxième numéro. Il met en lumière de jeunes artistes fribourgeois
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25 mars 2021 à 12:06
Publication » Maxime Barras reçoit chez l’imprimeur fribourgeois Serge Perroud. Les lieux exhalent une forte odeur d’encres, pourtant enfermées dans une collection bariolée de pots de yaourt. Le médiamaticien de 24 ans mène la visite, détaille le fonctionnement des machines d’où sortent depuis des dizaines d’années les papiers gaufrés ou dorés. Habitué à travailler derrière un ordinateur, il dit son amour de ces lieux, de ce contact charnel avec la matière. Il confesse toutefois: l’Etat des Choses n’est pas imprimé sur ces rotatives patinées. Le jeune magazine d’art qu’il a créé l’été passé doit son existence physique au copieur tout à fait récent situé dans la partie arrière de l’atelier.
La playlist
Le fondateur de l’Etat des Choses a construit une playlist des morceaux qu’il affectionne tout particulièrement. Un «voyage aux horizons lointains mais à la couleur locale», précise-t-il.
«C’est un truc de fou ce qu’il a fait! Un truc de fou», répète toutefois Serge Perroud, qui emploie volontiers le jeune entrepreneur pour divers mandats ponctuels. Une folie deux fois renouvelée, même. Après avoir publié un premier numéro en août 2020, Maxime Barras présente la deuxième édition de son magazine jusqu’en mai à l’Atelier-Studio 48. Le succès, lui aussi, semble deux fois renouvelé: presque la moitié des 400 exemplaires de ce nouveau numéro ont en effet déjà trouvé preneur, alors que les 300 copies du premier tirage ont toutes été vendues depuis longtemps.
Gestionnaire de projet
Ce succès ne fait qu’approcher Maxime Barras de son but. Passionné d’art, actif dans le milieu associatif et culturel fribourgeois, il s’est donné avec l’Etat des Choses un objectif ambitieux: offrir, tous les huit mois, une large vitrine aux créations artistiques de la jeunesse du canton. «J’aime réfléchir à la manière de mettre en évidence les talents de chacun. Je ne me vois pas comme un artiste, plutôt comme un gestionnaire de projets. Mais avec le magazine, je me suis aussi trouvé une passion pour la direction artistique.»
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