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Livres

Prix littéraire. Kamel Daoud, le Goncourt du courage

Ennemi de l’obscurantisme, l’écrivain algérien est honoré pour un roman qui éclaire magistralement la décennie noire.

Lundi chez Drouant, à Paris, le grand favori l’a emporté devant Gaël Faye, Sandrine Collette et Hélène Gaudy.
Keystone

Thierry Raboud

Thierry Raboud

4 novembre 2024 à 13:18, mis à jour à 14:14

Temps de lecture : 4 min

Et à la fin, c’est Gallimard qui gagne. Mais si le prix le plus prescripteur de l’automne, qui couronne un livre autant que son éditeur, a sans surprise désigné lundi l’omnipotente maison, comme si la récompense lui revenait de droit après trois années de disette, il faut reconnaître que le choix d’honorer Kamel Daoud pour Houris procède des sempiternels jeux d’influence autant que d’un certain courage.


  • Kamel Daoud, Houris, Ed. Gallimard, 412 pp.