Gabriel García Márquez. Eros posthume
Voilà le Nobel colombien qui nous revient avec Nous nous verrons en août, un roman resté inédit, d’une gaîté osée, pour le bonheur du lecteur.
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Keystone
Ghania Adamo
12 juillet 2024 à 00:00
Temps de lecture : 4 min
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Bientôt le mois d’août, mais déjà il s’annonce dans ce roman où se dessine d’emblée la silhouette gracile de l’héroïne, que l’on dirait échappée d’un magazine d’été. «Elle portait un jean, une chemise écossaise à carreaux, des chaussures simples à talons plats (…) une ombrelle en satin (…) et pour bagage, une mallette de plage.» Sauf qu’ici le point de chute n’est pas le bord de mer, mais un cimetière. Ah! diriez-vous, ça s’annonce mal.
Gabriel García Márquez, Nous nous verrons en août, trad. de l’espagnol par Gabriel Iaculli, Ed. Grasset, 144 pp.