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Posthume. Comble de l’ironie, l’envolée Laurence Boissier réatterrit en librairie

Le premier roman de l’écrivaine genevoise, disparue en 2022, vient de sortir d’un tiroir où il avait été malencontreusement oublié. On y retrouve, avec bonheur, tout son art de l’anecdotique signifiant.


Thierry Raboud

Thierry Raboud

Aujourd’hui à 09:00

Temps de lecture : 1 min

Faire de l’ordre, parfois, a du bon. Envolée en 2022, l’inoubliée Laurence Boissier avait adressé en 2008 son premier roman à l’éditeur Art & Fiction, manuscrit qui avait atterri dans quelque tiroir d’où il vient de ressurgir subrepticement «à l’occasion d’un rangement». Trajectoire éditoriale hasardeuse dans laquelle il est difficile de ne pas déceler un signe de cette ironie malicieuse dont l’écrivaine genevoise était si généreusement pourvue… Ce d’autant que son «roman de jeunesse» semblait inaugurer déjà cet art de l’anecdotique signifiant, qu’elle portera ensuite au plus haut avec l’Inventaire des lieux ou Histoire d’un soulèvement.


  • Laurence Boissier, Londres 13 h 30, Ed. Art & Fiction, 152 pp.