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Roman. Entre réel et surnaturel, Murakami donne la parole aux fantômes

Très attendu, le nouveau roman du Japonais est un pavé qui noue les fils traversant toute son œuvre. Un bilan métaphysique et minutieux, au charme mélancolique.

Prosaïque, métaphysique et poétique, voici le style Murakami.
Kazumi Kurigami

Geneviève Bridel

Geneviève Bridel

Aujourd’hui à 11:04

Temps de lecture : 3 min

Le clair-obscur et le mystère règnent dans La Cité aux murs incertains, pavé dans lequel l’auteur japonais développe et complète un texte paru il y a plus de 40 ans et qui demeurait en lui «comme une petite arête coincée dans la gorge». Agé aujourd’hui de 75 ans, Murakami réunit le quotidien prosaïque et le monde onirique avec une maîtrise indiscutable; il donne la parole aux fantômes et cristallise le sentiment amoureux. Résultat: un roman à l’atmosphère insolite empreint d’un sens extrême du détail.


  • Haruki Murakami, La Cité aux murs incertains, trad. Hélène Morita, Ed. Belfond, 551 pp.