Récompensé par la Société genevoise des écrivains, ce deuxième roman de Graziella Corvini brouille les pistes entre littérature et réalité, jusqu’au fantastique.
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Daniel Fattore
21 décembre 2024 à 00:00
«Les livres sont la matérialisation dans notre espace-temps de ce que les romanciers font exister dans une autre réalité», est-il dit en exergue de L’ancre du destin de Graziella Corvini. Primé par la Société genevoise des écrivains, ce livre aux airs d’anamorphose met à nu les liens biscornus entre les écrivains et leurs personnages. Tout commence avec une romancière disparue et des personnages au chômage qui, après l’ivresse d’un best-seller, s’organisent pour trouver un auteur qui les fera revivre.
L’auteur alémanique Alain Claude Sulzer se voit décerner le Prix des Journées littéraires de Soleure 2025 pour l’ensemble de son oeuvre. L’écrivain, qui vit entre Bâle, Berlin et l’Alsace, a connu le succès international en 2004 avec le roman «Un garçon parfait».
