Marcher à l’ombre: des hauts et des bas
Berne » Pour se rafraîchir la mémoire, rien de tel que de se rendre au Musée d’histoire de Berne. Il consacre une chouette exposition aux 125 ans de Young Boys, le club de foot bernois mythique qui disputait ses premiers matches près de l’institution. Et même les plus frileux face au ballon rond, même ceux qui ne portent pas le maillot noir et jaune devraient y trouver leur compte (et peut-être marquer quelques buts).
Tout a commencé en 1898 quand quatre gymnasiens de Berne ont fondé le FC Young Boys dont le nom et les couleurs sont inspirés de l’association bâloise Old Boys. On admirera les photos des champions suisses de la série A 1909/1910 avec leurs moustaches bien lustrées et leurs raies au milieu de hipsters. On apprendra que le foot a été amené chez nous par les élèves anglais des écoles privées, qu’il a fallu attendre 1970 pour que le statut professionnel des footballeurs soit accepté en Suisse et qu’en 1960 le ballon rond a commencé à se féminiser (d’abord dans des tournois amicaux, ne nous emballons pas). Il y a eu des hauts (avec l’entraîneur Sing, YB a gagné quatre titres de champion suisse d’affilée) et des bas (les caisses vides, les supporters violents et racistes). TB
» 125 ans de YB jusqu’au 7 janvier 2024 au Musée d’histoire de Berne.
Lire au frais: pour vous glacer le sang
Horreur » Voilà un livre qui n’a qu’un seul objectif: Vous faire claquer des dents. Son nom? The Shining de Stephen King. Troisième roman et premier best-seller de son auteur, The Shining sort en 1977 – sous le nom de Shining, l'enfant lumière dans nos contrées – et emmène le lecteur dans un hôtel d’altitude dans les montagnes rocheuses du Colorado. Jack Torrance, notre héros, un auteur en panne d’inspiration bataillant contre un alcoolisme destructeur, accepte d’effectuer le gardiennage de l’Overlook Hotel durant la saison froide. Mais après une tempête de neige, les lieux commencent à révéler leur vraie nature surnaturelle, plongeant Jack dans la folie et mettant en danger sa femme et son fils.
Tous les ingrédients d’un récit d’horreur calibré pour vous glacer le sang sont en place. Ce n’est pas Stanley Kubrick qui dira le contraire. En 1980, le cinéaste réalise une adaptation cinématographique qui fait encore frémir aujourd’hui. Non sans prendre quelques libertés avec l’histoire de Stephen King, dont le scénario initial a été rejeté. De quoi jeter un froid entre les deux hommes. Dans son livre The Outsider, en 2018, Stephen King balance même une pique au cinéaste pourtant décédé depuis 20 ans. Brrrr. OW