Veveyse • Moment privilégié, jeudi matin à l’Univers@lle, à Châtel-Saint-Denis. Près de 150 curieux et guitaristes en herbe ont suivi une master class de Michael Jones, ce vieux complice de Jean-Jacques Goldman. Photos de ce moment à découvrir sur notre site.
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Stéphane Sanchez
4 juin 2015 à 23:11
Notre galerie de photos de Michael Jones à Châtel-St-Denis
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«La guitare, c’est vachement ingrat. On s’obstine à essayer. Et un beau matin - on ne sait pas pourquoi - on réussit. Mais il m’arrive encore d’avoir une idée qui ne me sort pas des doigts» lâche Michael Jones, coauteur du tube «Je te donne» dans les années 1980.
Invité de la Bussardmusicacademy, le célèbre guitariste a répondu une heure durant à l’auditoire. Confidences, rifles: il s’est livré sans chichis, soulignant ici la perfection d’«Hotel California» (The Eagles), là l’importance d’«Helter Skelter» (The Beatles).
Le trac? Michael Jones ne connaît pas. Au chant dès 7 ans, à la guitare dès 12 ans, il assure que la scène reste «son bac à sable». L’erreur? «Il faut s’en servir. Etre conscient de ce qui se passe derrière la musique. Ne pas s’arrêter aux gammes, mais connaître les accords.» Et ne pas craindre de recommencer, même en public.
La composition? «Le secret, c’est d’écouter beaucoup de musique et de faire autre chose avec», glisse le Gallois, pas certain que l’originalité soit de ce monde. L’auditoire est reparti quelques conseils techniques en poche, condamné au fastidieux «exercice du crabe» (visible sur You Tube). Avec un message de courage: «Ne jamais perdre l’espoir. Votre guitare, il faut l’aimer. Elle vous le rendra.» Et en plus, elle fera «briller les yeux des filles».
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