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Festival international du film de Fribourg 2023

FIFF. Un atelier pour s'essayer à la critique cinématographique

Dans le cadre du festival, la bibliothèque fribourgeoise MEMO a permis à 12 personnes de participer à un atelier de critique cinématographique. Découvrez-en le résultat


LIB

LIB

21 mars 2023 à 11:23

Temps de lecture : 1 min

Qu’y a-t-il de commun entre MEMO – biblio&ludo+ et le FIFF? Le lien autour de l’écriture, et pas n’importe laquelle dans ce contexte : la critique cinématographique. Dans le cadre d’une collaboration spéciale pour l’année 2023, un atelier pour apprendre à écrire une critique de film a été monté par la bibliothèque ludothèque. Le film en question: El Castigo

Avant la projection: quelques conseils de Thierry Jobin, critique cinématographique pendant plus de 25 ans et actuel directeur artistique du festival, et un peu de vocabulaire technique pour analyser le film. Après la projection: retour à MEMO pour des explications plus concrètes afin de se lancer dans la rédaction, avec Camille Mottier, médiatrice culturelle à MEMO et détentrice d’un master en Histoire et esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne.

Le résultat : plusieurs critiques différentes mais sur le même film, qui vous permettront d’apprécier la diversité des points de vue et des approches de ces jeunes critiques en herbe !


Ewan Corday

 

Amère décision

Si vous ne savez pas comment punir votre enfant de manière inefficace, inspirez vous de Ana et Matéo qui ont abandonnés deux minutes leur fils de sept ans Lucas dans la forêt. Tout commence dans une voiture dans laquelle Ana et Matéo roulent en forêt. Ana est agacée et son mari lui demande de faire demi-tour pour aller chercher leur enfant, précédemment laissé seul en guise de punition. Antonia Zegers incarne parfaitement la mère débordée et perdue d’un fils hyperactif et chéri par un père sensible, au sein d’une famille presque déchirée.

Durant ce remarquable film tourné par le chilien Matías Bize, toutes les significations du mot «punition», castigo en espagnol, vous seront dévoilées. Avec un décor à ciel ouvert, sans musique et tourné en un seul plan-séquence, c’est-à-dire sans aucune coupure, et une histoire se passant en temps réel, ce film intense et insoutenable est marqué par des dialogues simples mais d’une profondeur inattendue qui dévoilent un enjeu d’une envergure bien plus importante. Ce sont 86 minutes pendant lesquelles vous subirez la punition au même titre que les personnages de l’histoire. En tant qu’auteur de critiques amateur, rarement un film m’a mis dans un tel état.


Tony Lo

 

Un manque de communication ?

«Ne fais pas ça sinon tu seras puni pendant 2 semaines!». Bon nombre d’entre nous ont déjà entendu cette phrase étant enfant, sortant de la bouche de nos parents mais cela dépend principalement de leur manière d’appliquer l’autorité parentale. El Castigo, ou la punition, en français, raconte donc la punition, puis la disparition d’un enfant et enfin la détresse des parents à sa recherche au milieu d’une route forestière.

A première vue, on imagine que l’histoire ressemble à tous ces films où l’enfant se fait kidnapper et les parents doivent verser une rançon aux ravisseurs. Cependant, Matias Bize en a eu une tout autre idée en réalisant une histoire bien plus complexe et en se concentrant principalement sur les parents: Ana (Antonia Zegers) et Mateo (Nestor Cantillana) qui sont à la recherche de leur fils de sept ans, Lucas. Tous les trois étaient en route pour aller chez les grands-parents mais pour une raison inconnue, Lucas disparaît et les parents se mettent à sa recherche. Ce drame chilien filmé en plan-séquence a réussi à capter notre attention et à attiser notre curiosité tout au long des 86 minutes de ce film; et qui plus est, avec simplement quelques acteurs et pour seul décor une route forestière isolée. Ce qui prouve une fois encore que Matias Bize a su rendre ce film accrochant et passionnant, et qu’il donne envie de découvrir ses autres films tels que En la cama (Au lit en français) en 2005 ou encore La vida de los peces (La vie des poissons) (2010).

Avec la nature pour simple musique de fond, l’évolution de ce drame repose principalement sur les informations provenant des dialogues entre les parents et les agents de police appelés par ces derniers. Les détails et les zones d’ombre concernant la disparition de Lucas s’éclairciront au fur et à mesure que l’on avance dans le film. Néanmoins, l’imagination, la réflexion et la perception des spectateurs seront mises à l’épreuve afin de traiter le grand nombre d’informations et d’imaginer la suite des événements. Des discussions et disputes entre les parents seront au milieu de l’histoire où des lourds secrets seront révélés qui seront susceptibles de surprendre, voire de questionner les spectateurs sur des questions actuelles telles que les limites de l’autorité parentale mais aussi des conséquences que peuvent avoir les mensonges. Ce qui explique entre autres l’âge minimum requis de 14 ans pour pouvoir apprécier l’intégrité de ce film chilien.

L’histoire racontée peut paraître anodine à première vue, mais plus on avance dans le film, plus on est attiré et curieux de connaître le dénouement de ce drame entre autres: comment vont agir les parents et quelles sont leurs arrière-pensées durant cet événement? Certains peuvent faire preuve de ruse ou de force en utilisant le chantage ou la punition comme moyen afin de mettre un terme au caprice de l’enfant. D’autres parents peuvent être plus passifs et permissifs avec leur enfant en espérant que plus de liberté le rendra plus épanoui et mature rapidement ce qui n'est pas forcément le cas. Ce film nous questionne donc aussi en tant que spectateurs sur comment l’on réagirait si cela nous arrivait. Est-que Lucas va être retrouvé ou non? Et après? Que va-t-il se passer?


Erina Krasniqi
Liya Da Gama Folly

 

Die verlorene Familie

Der Film redet über eine Familie, wo irgendwo im nirgendwo liegt.

Die Eltern eines 7-jährigen Jungen haben ihn bestraft, weil er die Augen seiner Mutter zugehalten hat mit seinen Händen, während sie das Auto steuert.

Ich als Kind könnte auch mega Angst haben, wenn ich irgendwo im nirgendwo bin und ich nicht mal weiss, wo ich bin.
Mir hat es ein wenig gefallen, weil man sich viel vorstellen konnte, aber was für mich fehlte war Musik.


Sonia Mendes

 

Sans répit ni repère aucun: l’enfant disparu

Ici, un no man’s land qui déroute et où se déchaînent les troubles d’une famille. Si le propos et le jeu d’acteur résonnent avec justesse, d’aucuns trouveront peut-être ce film par trop pesant.

Ana (Antonia Zegers) décide de laisser son fils Lucas au bord d’une route traversant une forêt suite au comportement excessif de l’enfant lors d’un trajet en voiture. Il est viscéralement rebelle, peut-être atteint d’un TDAH. Avec Mateo, le père (Nestor Cantillana), Ana prend rapidement le chemin inverse pour le retrouver. Mais Lucas n’est plus là. Pendant 86 minutes de tension, le film tourné en plan-séquence nous fait suivre les parents cherchant désespérément leur fils.

«Je suis une bonne mère»: Ana incarne et serine cette phrase qui rythme l’oeuvre crescendo, trahissant ses fêlures. Les mouvements de caméra, souvent instables, et les changements de plan traduisent avec acuité le va-et-vient entre la psyché tourmentée des parents, excellents acteurs, et l’espace immense face à eux. A coup sûr, ce film peut susciter l’empathie du public, pressé comme les personnages par l’incertitude.

Le réalisateur, Matias Bize, empoigne des questions actuelles et montre avec lucidité un tabou: les ressorts humains, éducatifs et relationnels complexes de comportements excessifs souvent médicalisés et étiquetés TDAH. Bémol: le scénario perd en crédibilité à la dernière partie. La chronologie des événements est peu réaliste en considérant la place consacrée à l’analyse familiale, qui prend le pas sur l’histoire.

En effet, c'est un secret d’Ana sur sa relation à son fils et son dévoilement qui sont mis au centre de la construction du film. Et Lucas apparaît presque subitement, comme par hasard, suite à l’aveu de sa mère. Le réalisateur veut à tout prix révéler l’entier du mystère. Mais ce genre de film, s’apparentant beaucoup à un documentaire, se devrait peut-être de livrer, aussi et avant tout, une intrigue plus réaliste.

Moult scénarios seraient possibles et plausibles afin de pouvoir également dévoiler le mystère de la mère – de manière moins calculée – en construisant par ailleurs d’autres formes de suspense. Suite à l’aveu d’Ana, Mateo et elle auraient ainsi pu continuer de chercher leur fils; cela permettant de plus de suivre les tensions croissantes entre les parents.

Ce film est donc certes taillé pour captiver un large public. Mais si le traitement de cette thématique tient en haleine, d’aucuns le trouveront sans aucun doute suffocant.


Morea Krasniqi

 

Kritik von El Castigo

Die Eltern haben ihren Sohn im Wald gelassen. Der Junge hatte der Mutter die Augen zugehalten. Dann haben die Eltern ihn so viel gesucht. Der Junge wollte Fotos machen, ist um den Wald gegangen und hat sich verloren. Ich hatte Angst, dass sie ihn nie mehr finden und ein Tier ihn tötet, oder dass ein Mensch ihn für immer mitgenommen hatte.


Alexandra Christelle Nydegger Cortés


 

El Castigo : L’acte manqué révélateur d’une vérité indicible

Le drame en plan-séquence aux teintes de thriller psychologique chilien de 2022, écrit par Coral Cruz et réalisé par Matias Bize avec Antonia Zegers, Nestor Cantillana et Catalina Saavedra.

Quel parent n’a jamais énoncé la menace, sur le ton de la rigolade, de laisser ses enfants sur le bord de la route? Dans un Chili contemporain, un couple aux allures ordinaires, Ana et Mateo, se retrouvent à chercher leur enfant, Lucas, âgé de 7 ans, dans une forêt au bord de la route, après l’avoir laissé deux minutes pour le punir. A première vue rien de dramatique sauf que le comportement de l’enfant cache un secret bien plus grand et inavouable pour l’un des personnages du film. L’histoire démarre sur les chapeaux de roue avec un gros plan qui nous présente une femme, aux traits durs et fermés, qui semble avoir une attitude relâchée pourtant. Elle suit les indications intensives de son mari, accompagnées par un mouvement panoramique de la caméra pour le ping-pong narratif. Puis revient ensuite sur ses pas avec la voiture familiale. On plonge directement dans le ressenti des deux adultes de par la proximité des personnages à travers des plans rapprochés. On décèle rapidement dans le couple deux personnalités très opposées lorsque l’on s’aperçoit que l’enfant n’est plus où il était supposé être. La mère, partiellement cachée par un certain clair-obscur naturel donné par le décor de forêt lors des premières minutes du film, s’oppose à son mari par la nonchalance qu’elle dégage alors que la recherche de l’enfant s’intensifie. Le père, lui, le regard doux, l’inquiétude au bout des lèvres, visible et «dans la lumière» dès le départ comme se voulant être le personnage transparent et léger, le père aimant et préoccupé, s’alarme de suite et semble être celui qui dirige la partie émotionnelle de la famille.

On se rend compte peu à peu que la situation initiale est plus compliquée qu’il n’y paraît. Que les rôles des parents ne sont pas si évidents et manichéens. Un retournement de situation a lieu alors que la police arrive suite à la demande conséquente du père. S’ensuit la discussion de la mère avec l’officière au sein de l’unique décor qui est présenté durant les 86 minutes que dure l’oeuvre, et cela au moyen de plans plus rapprochés puis plus généraux puis de nouveau proches pour accompagner les personnages dans leur quête au sein de l’immensité de la forêt et de leurs cheminements émotionnels. La forêt sonne d’ailleurs comme une métaphore à la situation de cette famille, de ce couple, de ces deux adultes, de par la possibilité qu’elle possède à ce que l’on se perde, se retrouve, qu’on se confronte à soi dans le silence de cette étendue, le fait d’être caché par les branches et les arbres, leurs ombres, le fait que les seuls bruitages soient liés au décor et aux diverses actions qu’entreprennent les personnages pour chercher l’enfant.

Malgré le fait qu’il n’y ait que la forêt comme décor, il y a la voiture également qui semble être le second lieu où se créent l’intimité et la disposition à parler réellement à l’autre, à confronter la réalité ensemble pour ce couple et parents. On ne retrouve sinon, aucune musique, simplement des dialogues qui semblent familiers, communs et quotidiens qui sont rapides et de part et d’autre puis au fil du temps, chaque mot prend une importance spécifique et devient lourd de confession. Ce sont des révélations et non plus des partages d’informations basiques sur l’enfant ou sur leurs opinions ou encore leurs ressentis distincts quant à la situation. Le rythme narratif verbal laisse la place aux réactions fortes, gestuelles et émotionnelles puis au silence. Pour ne placer des mots que lorsqu’on doit comprendre qu’il y a une évolution au sein des deux personnages qui semblent lutter contre des obstacles différents.

L’art de raconter une histoire à travers plusieurs points de vue

Les divers personnages partagent presque en permanence l’écran grâce à la mise au point qui fait la netteté sur le personnage qui est moins important à un moment du film en particulier. On trouve aussi la caméra à l’épaule qui suit le personnage avec lequel on doit être dans la confidence. Ce mouvement ainsi que des variations de perspectives et angles de vues nous plongent et expliquent en même temps comment se sent le personnage et à quel point il est prêt à partager son ressenti ou non. Lorsque la mère fait face à l’officière, représentante de la loi, et lui demande si elle a aussi des enfants après avoir avoué la véritable version des faits quant à la disparition de son fils, on les retrouve en face à face dans un plan américain au milieu de la forêt. C’est comme si une mère demandait à une autre source d’autorité sa légitimité. On sent que quelque chose a changé, l’attitude tranquille et détachée de la mère ne l’est plus du tout, elle tente d’expliquer quelque chose qui paraît n’être pas atteignable encore pour son couple et sa famille. Une sorte de pré-confession. On observe également que le mari, lui, prend part à l’histoire certaines fois à travers un procédé de  hors-champ comme si cette fois, il se devait d’être moins présent et le focus, lui, devait se poser sur les émotions de sa femme. Le personnage de l’enfant, lui, est présent surtout à travers les mots de ses parents. On note un contraste entre le mari désespéré et aimant et la mère indolente qui défie les actes et intentions de son enfant lorsqu’elle dit à son mari que leur fils doit être en train de se cacher exprès. S’ensuit le fait que cette même mère tente de se justifier puis finalement s’écroule et vide son sac. Cela nous permet de suivre en direct l’évolution du lien qu’il y a non seulement au sein du couple mais aussi vis-à-vis de l’enfant. On comprend également les vraies dynamiques et le fait que le problème n’est pas uniquement la disparition de l’enfant. En effet, la mère rappelle l'importance de la naissance de celui-ci pour le couple et le noyau familial.

L’œuvre est représentative de la mise sur pied silencieuse puis commune d’une volonté de recevoir de l’amour si grande qu’elle en vient à être au détriment de plusieurs personnages, dont celui de cette femme, épouse, mère, incarnée par Antonia Zegers qui s’affichait déjà dans: Une femme fantastique (Sebastian Lelio, 2017). Et cela avec tout ce que ça peut impliquer et surtout signifier avec un temps de recul. Se retrouve également le fait que les enfants comprennent ce qu’il se passe réellement dans leur famille et réagissent en conséquence.

En conclusion, Matias Bize a su faire honneur au plan-séquence tout en misant sur les retournements de situation et l’importance de suivre l’évolution émotionnelle des personnages à travers plusieurs procédés (dont le panoramique, qui se présente comme le regard du spectateur). Que ceux-ci soient visuels ou auditifs et surtout une mise en scène digne de capter l’attention du spectateur durant 86 minutes, sans cligner des yeux ou se permettre de respirer.


Dani Soares Loureiro

Long chemin vers la vérité d’une mère exemplaire

Dans El Castigo, le réalisateur chilien Matias Bize nous place discrètement au centre d’une famille presque banale essayant d’appliquer la meilleure éducation possible à Lucas, leur fils de sept ans. De par sa personnalité légèrement différente des autres enfants et requérant un peu plus d’attention mais aussi d’approches spécifiques, le jeune pourrait laisser certains parents douter de ses méthodes lorsque celles-ci deviennent inefficaces.

Ce questionnement familial est abordé dans ce film qui nous emmène en pleine forêt lors d’un bel après-midi à la recherche du petit Lucas s’étant perdu lors d’une courte absence des parents. Nous vivons l’aventure en étant mené à gauche, à droite, en avant et en arrière sur ses pas à la recherche de leur fils. Avec un film entièrement tourné en un seul plan-séquence, le réalisateur nous permet d’être en continu mêlé à la recherche de l’enfant et d’être au cœur des conflits et explosions émotionnelles générés inévitablement lorsque quelqu’un vit une telle situation. Cette plongée est d’autant plus intense que le film suit une chronologie assez fidèle au temps réel ne laissant que peu de place à la fiction.

Malgré un décor en pleine nature et avec un bel éclairage naturel, le spectateur pourrait gentiment se lasser du récit. Pour estomper ce sentiment, Matiás Bize a dans son œuvre, en plus de l’histoire croissante dans l’émotion du spectateur, su placer quelques techniques cinématographiques telles qu’un subtil fusil de Tchekhov qui nous pousse à ouvrir notre imagination et à rester concentrés dans le récit pour découvrir l’issue finale. De par son unique plan-séquence, la réalisation de cette œuvre n’a laissé place à aucune pause en hors-champ, forçant le(s) caméraman(s) à une résistance physique hors pair et les comédiens à une méticuleuse connaissance du scénario. La mise en scène est également bien maîtrisée avec une concentration de l’attention du spectateur sur la recherche de l’enfant en utilisant le plan général alors que le zoom nous enfonce naturellement dans l’intimité du couple.

Le duo d’acteurs qui incarne les parents montre une complicité excellente. Ce feeling vient certainement du fait qu’ils aient déjà joué ensemble dans le film «No» (Pablo Larraín, 2012) et la télénovela «Secretos en el Jardín» en 2013. Leur interprétation des parents nous transmet les émotions ressenties dans ces circonstances. Le père, Mateo, incarné par Néstor Cantillana, arrive à nous stresser et nous contaminer de l’angoisse du moment alors que la mère, Ana, très bien interprétée par Antonia Zegers, nous rassurer par sa sérénité et sa gestion de la situation. Ces attitudes chargées d’émotions fortes mais opposées permettent à l’histoire d’être plus réaliste et convaincante.

L’issu du film laisse l’ouverture vers plein d’interprétations. Est-ce qu’Ana a raison sur ses pressentiments, nul ne le sait mais ce qui est sûr c’est que les réflexions mises en avant par le scénario nous permettent de nous questionner sur le rôle d’une mère ou l’image d’une famille à notre époque. Qu’est-ce qui fait de bons ou de mauvais parents? Quelles sont les limites acceptables de l’éducation? Doit-on être laxiste et passer pour de bons parents ou être sévères? A quoi doit-on ressembler en tant que famille? Mais surtout, comment est mis à l’épreuve l’amour dans un couple avec ou sans enfants?  La certitude est que la fin peut nous laisser en questionnement vis-à-vis de la relation entre deux êtres qui s’aiment et ce que l’un est prêt à faire pour l’autre ou non au nom de leur amour réciproque.

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