Plage de vie. Faire vraiment les courses

Le frigo est vide. Il faut donc prendre son courage à deux mains, ainsi qu’un sac, et partir faire les commissions. Si possible un samedi, un jour de forte influence, pour que ce soit le plus désagréable possible. Arriver dans son centre commercial préféré. Se rendre compte qu’on a oublié sa liste de «commis». Craquer pour des achats complètement inutiles, mais zapper le papier toilettes, les carottes et le pain. Se glisser dans la file qui conduira jusqu’à une caissière. Et là, avoir une idée géniale pour égayer ce moment: essayer d’être plus rapide qu’elle. Sans le lui dire bien sûr. Elle scanne les produits, bip, bip, bip et elle les pose sur le tapis roulant. Paf, moi je remplis mon sac à grandes brassées. Elle est extrêmement agile, mais un code-barres mal collé me permet de souffler. Je crois la rattraper, elle me coiffe au poteau. Elle me lance le total à payer alors que le tapis roulant est encore jonché de denrées. Voilà ce que j’appelle faire les courses.