Marc Aebischer
14 février 2024 à 13:45
Des entrecôtes sans bœuf, des saucisses sans porc, des ailerons sans volaille… Ces produits qui prolifèrent depuis quelque temps sont déstabilisants. Devant les frigos, on croit d’abord à un canular. L’impression d’être devant le tableau de René Magritte Ceci n’est pas une pipe. On est entré dans le surréalisme alimentaire. Mais à quoi cela rime-t-il?
Si on ne mange pas de viande, soit. Chacun est libre de ses choix. Mais pourquoi donc tous ces simulacres carnés? Quelle plus-value y aurait-il à ingurgiter un gloubi-boulga de produits transformés, des assemblages de molécules qui miment ce que l’on a supprimé? Qu’on puise d’autres mots dans la langue française pour définir cela mais, par pitié, stop avec viande, paupiette ou steak! Quand on n’aime pas les fruits de mer, on ne va pas traquer les étals pour dénicher un poivron avec une tête de poulpe ou une galette de céleri Saint-Jacques coincée entre deux coquilles. Hérésie!
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