Au Liban, la guerre n’est plus un bruit lointain dans le sud du pays. Elle est devenue une réalité pour tous les habitants du Pays du Cèdre. Après les bombardements israéliens de lundi qui ont causé la mort de 558 personnes et le déplacement de milliers d’autres, les habitants oscillent entre fatigue, peur, colère et résignation.
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Amélie David, Beyrouth
Aujourd’hui à 11:47
C’est une école transformée en centre d’accueil pour les Libanais qui fuient la guerre au sud du pays. Monda cherche les responsables pour demander un accès à internet. «Mes enfants sont dans un endroit clos toute la journée, que peuvent-ils faire?» s’interroge-t-elle. Cette mère de famille, ses trois enfants, son mari et sa belle-mère sont arrivés dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier de Ghobeiry à Beyrouth, après plus de 12 heures de route pour parcourir moins de 200 kilomètres depuis son village de Barich.
Le Hezbollah, cible de frappes de l'armée israélienne au Liban, a affirmé mercredi avoir tiré un missile balistique sur le quartier général du Mossad, les services de renseignements extérieurs israéliens, près de Tel-Aviv. Tsahal dit l'avoir intercepté.
