Au Liban, la guerre n’est plus un bruit lointain dans le sud du pays. Elle est devenue une réalité pour tous les habitants du Pays du Cèdre. Après les bombardements israéliens de lundi qui ont causé la mort de 558 personnes et le déplacement de milliers d’autres, les habitants oscillent entre fatigue, peur, colère et résignation.
Partager
Amélie David, Beyrouth
25 septembre 2024 à 11:47
C’est une école transformée en centre d’accueil pour les Libanais qui fuient la guerre au sud du pays. Monda cherche les responsables pour demander un accès à internet. «Mes enfants sont dans un endroit clos toute la journée, que peuvent-ils faire?» s’interroge-t-elle. Cette mère de famille, ses trois enfants, son mari et sa belle-mère sont arrivés dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier de Ghobeiry à Beyrouth, après plus de 12 heures de route pour parcourir moins de 200 kilomètres depuis son village de Barich.
300 milliards de dollars par an: les pays développés se sont engagés samedi à Bakou à davantage financer les pays pauvres menacés par le changement climatique, au terme d'une chaotique conférence de l'ONU à Bakou, dont le monde en développement repart furieux.
