Chronique. quelques vœux d’un benêt idéaliste

Dans la candeur de l’entre-fêtes et animé d’une audace utopiste, je souhaite qu’en 2024, les hommes (j’entends ici les personnes à zguègue) daignent mettre leur violence en sourdine, leur sentiment d’omnipotence et leur soif de conquêtes sous l’éteignoir. Car la quasi-totalité des attaques abjectes de terroristes, d’envahisseurs ou de groupes bellicistes sont perpétrées par des hommes. J’ai parfois honte de faire partie de cette moitié d’humanité confite de malveillance et avide de sang. Peut-on rêver d’un monde gouverné par des âmes féminines pour castrer l’hubris du mâle dominant et juguler cette folie meurtrière qui fait de nous la pire des espèces vivant sur cette Terre?

Passons à un vœu moins chimérique: ajouter trois heures aux journées et quatre jours à chaque mois. Est-ce tant demander aux gardiens du temps? L’avènement des réseaux sociaux a multiplié le nombre de nos connaissances et, de facto, celui des rencontres potentielles. Or le temps semble se rétrécir tandis que les agendas noircissent. Ou nous faut-il simplement un temps mort pour y vivre un instant?