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Le mot de la fin

Chronique. Les petites peluches derrière la vitre

L’attrape-peluches: nous connaissons tous une personne qui, à ce jeu, est une vraie pince. © DR

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

20 février 2024 à 19:35

Temps de lecture : 1 min

Rappelons qu’il y a, en ce bas monde, des collectionneurs d’opercules, des mangeurs de craie et même des gens obsédés par les mini-tracteurs. Ainsi je peux vous l’avouer: moi, mon truc, c’est les attrape-peluches.

Vous voyez ces grosses boîtes vitrées qui traînent dans les fêtes foraines? Elles sont stratégiquement placées entre le parking et la crise de nerfs, pour les parents qui ont déjà lâché deux loyers en tours d’autos-tamponneuses. Un gros aquarium dans lequel agonisent deux dizaines de licornes décaties et un vieux Stitch oublié depuis 2002.

Deux francs, c’est le prix de l’aller-retour pour la zone industrielle de Shanghai où est produit l’essentiel de ces horreurs végétant dans l’indifférence générale, soulevées de temps à autre par une paire de griffes avant de s’écraser sur un Bob l’éponge en passe de s’autodigérer.

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