A l'approche de la nouvelle année, notre chroniqueur émet quelques réserves quant à certaines formules en vogue pour souhaiter bonne année.
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30 décembre 2023 à 12:00
Le mot de la fin » Tout doit être beau. A ce titre, nous pouvons déjà nous préparer à cette chose dégoûtante: des personnes nous souhaiteront une «belle année». La belle année, dans nos contrées où on ne cesse de vous souhaiter une «belle journée» et une «belle semaine», c’était inévitable. Le pompeux ayant le vent en poupe, la formule «belle année» l’emporte peu à peu sur la «bonne année».
Tout doit être beau. Cette certitude plaît en ces temps où notre monde s’enlaidit à toute vitesse. Dire «belle année» au lieu de «bonne année» ne console d’aucune mocheté. Chez certains, pourtant, cela soulage
A quel moment la complication est-elle devenue préférable à la simplicité? Nous dirions depuis une quarantaine d’années, c’est-à-dire depuis les premiers triomphes sous nos latitudes de l’esprit gnangnan.
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Jusqu’à récemment, il n’y avait pour moi qu’un seul «Divin Chauve»: Harold Mrazek, ce basketteur fribourgeois qui a lancé des torpilles à longue distance pendant près de trente ans. Mais désormais, je voue une admiration analogue à un autre chauve, cel...
