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Histoire vivante

Ces Amérindiens qui défient le vide

Depuis plus d’un siècle, les ouvriers de l’acier de la Nation Mohawks façonnent l’Amérique moderne


 Pascal Fleury

Pascal Fleury

19 mars 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Construction » La légende veut qu’ils n’aient jamais le vertige. De fait, les Indiens Mohawks, de la Ligue des Iroquois, savent comment maîtriser la peur du vide: en évitant de marcher sur leur ombre! Depuis plus d’un siècle, ils s’engagent comme ouvriers charpentiers sur les plus hauts chantiers nord-américains, participant avec courage et fierté à la construction des grands ponts et gratte-ciel. On les a vus déambuler sur les poutres d’acier du pont Washington à New York, du Golden Gate Bridge à San Francisco, de l’Empire State Building, du Rockfeller Center, des Twin Towers, de la Willis Tower à Chicago ou encore du récent One World Trade Center, qui culmine à 541 mètres dans le ciel new-yorkais.

Pour ces skywalkers, spécialisés dans l’assemblage des poutres d’acier qui constituent l’ossature des hauts buildings, l’aventure a démarré un peu par hasard en 1886, alors que la Dominion Bridge Company construisait un pont ferroviaire sur le Saint-Laurent, à proximité de la réserve de Kahnawake, près de Montréal. Employés comme main-d’œuvre locale sur le chantier, les Mohawks révèlent alors vite des compétences particulières.

Maîtrise du vertige

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