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Après l’affaire Ducrest. Le Grand Conseil approuve l’idée d’un audit sur l’enseignement obligatoire

Les députés ont approuvé la demande d’un audit externe pour le Service de l’enseignement obligatoire de langue française. Contrairement au Conseil d’Etat, ils ont maintenu l’idée d’étudier la vision éducative.

Le Service de l’enseignement obligatoire de langue française devra se soumettre à un audit.Jean-Baptiste Morel-archives

Dominique Meylan

Dominique Meylan

22 mars 2024 à 10:08, mis à jour à 10:25

Temps de lecture : 1 min

Avant même l’approbation du mandat, le Conseil d’Etat avait lui-même lancé les travaux en vue d’un audit externe au Service de l’enseignement obligatoire de langue française (SEnOF). Il souhaitait examiner uniquement les allégations d’abus d’autorité et de mobbing, ainsi qu’étudier l’éventuelle existence de conflits d’intérêts entre les membres de la direction. Or, le mandat demandait également d’analyser l’impact des politiques éducatives et leur adéquation aux demandes de la société. Les députés ont privilégié cette voie plus générale vendredi et approuvé le mandat dans sa totalité (71 oui, 25 non et 7 abstentions).

Ce mandat était parti du litige qui oppose le SEnOF au directeur du Cycle d’orientation de La Tour-de-Trême, Frédéric Ducrest. Il avait été déposé par douze députés.