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Résidences secondaires. Huit communes fribourgeoises dépassent la limite des 20%

Aucune nouvelle commune fribourgeoise ne dépasse la limite fatidique des 20% de résidences secondaires, indique jeudi l'Office fédéral du développement territorial. Mais il y en a toujours huit qui se situent au-dessus de ce fameux seuil.

La commune de Val-de-Charmey affiche un taux de résidences secondaires de presque 32%.Chloé Lambert

Nicolas Maradan

Nicolas Maradan

28 mars 2024 à 15:51

Temps de lecture : 1 min

En Suisse, il est impossible de construire des résidences secondaires dans environ une commune sur six. C’est ce que constate l'Office fédéral du développement territorial dans un communiqué de presse publié jeudi. Dans le canton de Fribourg, huit communes sont concernées, à savoir Cheyres-Châbles (avec un taux de résidences secondaires de 23,1%), Gletterens (22,5%), Delley-Portalban (30,5%), Val-de-Charmey (31,8%), Crésuz (32,1%), Châtel-sur-Montsalvens (22%), Bellegarde (38%) et Planfayon (21,5%). Mais celles-ci se trouvaient déjà au-dessus du fameux seuil de 20%. Selon le dernier inventaire, aucune nouvelle commune fribourgeoise ne rejoint donc le club.

En revanche, ailleurs en Suisse, huit communes viennent de dépasser la limite autorisée. Il s’agit de Leissigen (BE), Lauwil (BL), Jussy (GE), Pregny-Chambésy (GE), Movelier (JU), La Côte-aux-Fées (NE), Démoret (VD) et Le Lieu (VD). L'Office fédéral du développement territorial remarque: «La Suisse compte donc au total 340 communes, où, conformément à la loi sur les résidences secondaires, il n’est possible de construire de telles résidences qu’à des conditions très strictes.» Toutefois, en cas de dépassement, cette réglementation ne s’applique pas immédiatement. «Les communes qui viennent de franchir le seuil des 20% de résidences secondaires peuvent prendre position dans un délai de 30 jours et apporter des précisions à leur inventaire», explique l’Administration fédérale, ajoutant que la procédure d’examen est en cours. Pour rappel, ces dispositions sont la conséquence de l’initiative Weber, acceptée en 2012 par la population suisse.