Comme lors de l’exercice 2022, Cremo a accusé, l’année dernière, une lourde perte. Elle s’explique, selon l’entreprise, par le franc fort, la concurrence de l’étranger et la diminution de la demande de fromage.
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16 mai 2024 à 09:57
L’année 2022 s’était soldée, pour Cremo, par une perte de 21,5 millions de francs. Les efforts fournis l’année passée ne seront récompensés qu’à l’horizon 2025 ou 2026, selon l’entreprise qui a annoncé jeudi une nouvelle perte, de 20,3 millions de francs cette fois-ci. Cremo explique celle-ci notamment par l’impact du franc fort pour les ventes à l’étranger, la diminution de la demande de fromage et la concurrence des importations à bas prix.
«Cette perte est bien entendue encore trop importante, mais elle est 40% moins élevée que celle de l’année dernière si l’on tient compte du revenu extraordinaire de 11,8 millions de francs provenant principalement de la vente du site de Steffisburg», rappelle le président du conseil d’administration Georges Godel. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est, lui, en hausse de 12,3 millions de francs pour atteindre 525,2 millions de francs.
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