Le conseiller fédéral Albert Rösti ne veut pas changer de département pour reprendre la Défense. Il se sent bien au Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).
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ATS
Aujourd’hui à 16:00, mis à jour à 16:56
«Nous avons d’importants projets au DETEC. Certains sont sur les rails, mais pas encore mis en oeuvre», a-t-il dit lors d’une interview jeudi avec nau.ch. Il y a encore de nombreux défis. La décision de qui dirigera à l’avenir le Département fédéral de la défense (DDPS) sera prise lorsque le nouveau membre du Conseil fédéral sera élu. L’élection devrait avoir lieu le 12 mars prochain, selon les services du Parlement.
Le parti de M. Rösti, l’UDC, avait critiqué le week-end dernier le travail de Viola Amherd à la tête du DDPS et demandé sa démission. Pour l’UDC, la Valaisanne a mal fixé les priorités de l’armée. Les membres du Centre ont immédiatement riposté.
Après l’annonce du départ de Mme Amherd mercredi, les Vert-e-s avaient exigé de l’UDC qu’elle joigne l’acte à la parole et prenne la responsabilité du département de la défense. Le ministre de l'économie UDC Guy Parmelin a précédemment dirigé ce département, tandis que M. Rösti est chef du DETEC depuis le début de son mandat en 2024.
Le premier parti du pays ne revendique pas le département que va laisser vacant la conseillère fédérale démissionnaire Viola Amherd. Le Centre doit se résigner à rester à la Défense.
