22 février 2023 à 17:32
Vietnam, là où l’on cultive le ramboutan. Ce litchi chevelu originaire d’Asie a pris place depuis quelques années sur les étals des grandes surfaces helvétiques même si sa présence y est encore rare. Il se pare d’une couleur allant du jaune au rouge selon la variété. Récolté toujours à maturité, le ramboutan n’évolue plus après la cueillette. Mais quelle dégaine surprenante avec ses épines molles légèrement recourbées à l’extrémité! Une sorte de velcro idéal pour en faire des tas. Une fois récolté, en vieillissant, il se pare de cheveux noirs… et il est bien le seul! Pour l’ouvrir, insérez vos ongles dans sa coque souple afin de la rompre. Pressez-le entre vos doigts, apparaît alors dans la fente une chair juteuse, blanche, translucide difficile à séparer du noyau. A conserver au frais, ce fruit sucré a de la finesse, il est goûteux et légèrement acide. Mieux: son look ne manquera pas de surprendre et d’interloquer vos prochains invités.
En avion vers l’Europe
Cultivé dans des grands vergers (irrigués) d’arbres feuillus et branchus, ce litchi se présente au départ sous la forme d’une petite boule d’un beau vert clair. C’est juste avant la récolte qu’il atteint sa taille maximale (de 3 à 5 cm) et sa couleur définitive facilement repérable. Le moment de la cueillette venu, des hommes grimpent sur de longues échelles de bambou à la solidité relative. Ils cassent les rameaux d’où pendent des grappes de fruits en quantité inégale et remplissent des paniers avec ces bouquets.
A l’ombre, sur le lieu même de la récolte, des femmes effeuillent ensuite ces branches, trient, remplissent et pèsent les sacs plastique qui sont placés dans des paniers-gabarits. Deux sacs entrent judicieusement dans une boîte de polystyrène. Un emballage simple, léger, pratique pour le transport qui se fait en avion en direction de l’Europe ou en camion pour la Chine voisine.
Texte et photos: ©McFreddy
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