4 avril 2019 à 04:01
Dans les années 1970, la maison de mes parents a été cambriolée à deux reprises par la bande à Fasel (LL 25.3). Je devais avoir 11 ans à l’époque. Je ne sais pas si M. Fasel est conscient du traumatisme subi par ses victimes, même si nous étions absents lors des faits. Il s’est immiscé dans l’intimité du cocon familial et a volé des objets d’une grande valeur sentimentale.
Pendant des années, j’ai vécu avec la peur au ventre d’un nouveau cambriolage, cette fois-ci en notre présence. Quarante ans après, il suffit que les journaux parlent d’une vague de cambriolages pour que ce passé ressurgisse.
M. Fasel justifie ses actes en mettant en avant sa petite révolte personnelle contre le capitalisme. Ses collègues italiens étaient moins bien payés et il trouvait cela injuste, etc. Mais de qui se moque-t-il? Qu’en est-il de l’injustice qu’il a fait subir à ses victimes?
Pourtant, il le précise: «Je ne regrette rien.» Quelle arrogance! Mon papa, au lieu de pleurnicher contre le système, a travaillé dur pour offrir à sa famille une vie meilleure. Ma maman, immigrée italienne, remercie encore son pays d’accueil de lui avoir permis d’éponger les dettes de mes grands-parents, d’y avoir trouvé l’amour et d’y vivre une existence agréable.
«L’enfermement a provoqué la délinquance.» Non, M. Fasel, c’est vous seul qui êtes responsable de vos actes criminels. Vous avez purgé votre peine, mais au lieu de faire profil bas, vous rééditez un livre sur vos prouesses. J’espère que vous aurez la décence de donner l’argent gagné à vos victimes ou à un ancien «collègue italien».
Pour moi, celui qui se qualifie de «gentille crevure» est juste un ancien criminel.
Nom connu de la rédaction
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