19 mars 2021 à 02:01
Greenwatt, une société de Groupe E, veut construire huit éoliennes sur les collines de La Sonnaz. Les distances jusqu’à de nombreuses habitations dans les villages de Belfaux, Lossy, La Sonnaz, Misery-Courtion et Courtepin sont, par exemple, inférieures à la distance minimale de 1500 m prescrite dans la loi en Bavière.
Comme les éoliennes ne tournent jamais exactement à la même vitesse, la différence du nombre de tours provoque des interférences. Ce sont des fréquences basses, variables et pas audibles pour un humain (désignées comme des «infrasons»). Les expériences faites en Allemagne démontrent que ces interférences font du mal aux hommes et aux animaux quand il s’agit d’une exposition permanente. Les humains réagissent par des maux de tête, de la nervosité ou des migraines. Les effets peuvent être comparés avec ceux aux abords d’une route ayant un trafic lourd et dense.
En Allemagne, les Länder ont tenu compte de cela en introduisant des distances minimales. Les nuisances (aussi les interférences) diminuent au carré de la distance: à plus de 1500 m, les effets mentionnés ne sont plus perturbants. Il est regrettable que nos autorités ne s’inspirent pas des expériences faites ailleurs. Il faut alors avertir la population des villages concernés. Une fois les éoliennes construites, il sera trop tard pour corriger les erreurs de planification!
Appel aux juristes et aux parlementaires: il faut créer en urgence une loi qui règle ces distances minimales. La densité d’habitations en Suisse l’exige!
Béat Stender,
ing. dipl. EPFZ, Courtepin
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