19 mars 2021 à 02:01
En réponse à Nathalie Salamin, porte-parole de Groupe E, qui affirme que les opposants se basent sur un ressenti et non sur des faits scientifiques avérés (LL 27.2, «L’impact du parc éolien en vidéo»), je voudrais remettre l’humain au centre du débat.
Je me suis penché sur les témoignages de personnes vivant près d’un parc éolien. Les répercussions sur la santé et la qualité de vie sont là, qu’elles soient scientifiquement prouvées ou non ne change rien à l’enfer que ces gens vivent au quotidien.
Que votre périmètre réponde aux conditions de l’Ordonnance sur la protection contre le bruit, quels que soient les décibels supposés supportables par la loi, ce sont nous les riverains qui pourrions en pâtir. Tout le monde sait qu’un bruit agaçant finit par occuper toute la place et par vous gâcher la vie.
Une éolienne pourrait être plantée dans la forêt à environ 600 m de ma maison: le manque de considération envers les habitants de notre commune est flagrant. Serait-il utile de vous parler de la faune, des cigognes qui font une halte dans le pré en bordure de la forêt, du renard qui vient me voler des cerises en pleine journée, des milans qui se disputent les restes carnés que je laisse à leur intention ou encore des chevreuils que je découvre le matin en train de grignoter mes rosiers?
Je ne comprends pas comment le choix de cet emplacement a été possible alors que notre région n’a pas de potentiel éolien selon la carte de l’Office fédéral de l’énergie et en sachant que cela impacterait la qualité de vie de plusieurs milliers de personnes.
Nous pouvons légitimement nous poser la question: à qui cela profite-t-il?
Enrique Leon, Courtepin
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