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Santé

Variole du singe . «Le monde entier doit se sentir concerné»

Rebaptisée mpox, la variole du singe pourrait à nouveau être qualifiée d’urgence sanitaire mondiale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Point de situation avec la docteure Frédérique Jacquerioz Bausch.

Depuis le mois de juillet, l’OMS exprime son inquiétude concernant une poussée épidémique d’une nouvelle souche du virus en République démocratique du Congo.Keystone

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

13 août 2024 à 17:45, mis à jour le 23 septembre 2024 à 11:10

Temps de lecture : 4 min

Après avoir été au centre de l’attention lors d’une première épidémie mondiale en 2022, la variole du singe, désormais renommée mpox, refait surface. Une nouvelle souche, appelée Clade 1b, est à l’origine d’une flambée épidémique sans précédent en République démocratique du Congo et touche à présent le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. La maladie pourrait à nouveau être qualifiée d’urgence sanitaire internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tandis que l’agence de santé de l’Union africaine a déclaré ce mardi «une urgence de santé publique», son plus haut niveau d’alerte, face à l’épidémie en cours dans plusieurs pays du continent africain.