Valais: L’armée doit rester pour aider Conches et Bagnes
Les présidents de commune de Bagnes et de Conches ont besoin de la troupe et de machines pour faire face. Des dizaines, voire des centaines de milliers de mètres cubes de matériaux doivent être évacués.
Pierre-André Sieber
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Quinze jours après les crues et laves torrentielles qui l’ont frappé, le Valais n’est de loin pas remis de cette catastrophe. Le Conseil d’Etat valaisan a levé l’état de situation particulière instauré le 30 juin et l’armée a quitté les lieux sinistrés le 10 juillet. Reste que les communes de Val-de-Bagnes et de Conches ont encore besoin d’aide: il faut davantage de machines de génie civil pour déblayer les dizaines de milliers de mètres cubes de rochers et gravats charriés par les torrents en crue et les laves torrentielles.
Et l’armée peut fournir les hommes et les machines nécessaires. «Nous avons rencontré une délégation de l’armée, en premier lieu pour comprendre quel était le cadre possible d’un renfort de sa part», explique Christophe Maret, président de la commune de Bagnes. «L’aide en cas de catastrophe ayant été levée, il s’agirait d’un engagement dans le cadre de l’ordonnance concernant l’appui d’activités civiles et d’activités hors du service avec des moyens milit