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Suisse

Pierre-André Page, président du Conseil national en 2026

Pierre-André Page sera président du Conseil national en 2026. «Un honneur» pour l’UDC fribourgeois qui était en concurrence avec le Bernois Lars Guggisberg.

Pierre-André Page aura bien des sourires à donner en 2026. © Charles Ellena

Guillaume Chillier

Guillaume Chillier

16 novembre 2023 à 16:00

Politique » Pierre-André Page va vivre une bien belle année 2026. Son parti a décidé récemment de le désigner deuxième vice-président du Conseil national pour 2024. Le Fribourgeois présidera donc la Chambre en 2026 et sera ainsi premier citoyen du pays, un statut prestigieux. Beau cadeau de l’UDC à son conseiller national.

Le Glânois deviendra le sixième Fribourgeois à tenir la cloche et à mener les débats. Son prédécesseur? Dominique de Buman en 2018. Dès l’an prochain, l’activité partisane de Pierre-André Page va commencer à diminuer et un retrait en 2027 est possible, même s’il ne le dit pas.

Cette présidence, ce sera la consécration de votre carrière politique!

«Mon étiquette politique sera au second plan»
Pierre-André Page

Pour moi, la consécration en politique c’est de pouvoir faire avancer ses idées. Là, c’est surtout un honneur que le groupe parlementaire de mon parti m’ait choisi au premier tour. Cela montre que mes collègues ont confiance en moi. Si je suis élu par l’Assemblée fédérale, je serai le premier citoyen du pays en 2026. C’est quelque chose de très important pour moi, pour le canton de Fribourg et aussi pour la Suisse romande. Le dernier UDC romand président du Conseil national, c’était André Bugnon en 2008. Ça commence à dater.

Vous étiez en concurrence avec le Bernois Lars Guggisberg. Comment avez-vous convaincu votre groupe?

Je pense qu’en raison de mon travail effectué en Suisse romande, plusieurs élus alémaniques m’ont soutenu. Sur plusieurs objets importants de la dernière législature, j’ai aussi été un porte-parole du parti qui a compté et cela a été remarqué. Je pense enfin que les bons scores de l’UDC en Suisse romande ont aussi été bien vus. Dans les cantons de Fribourg, de Vaud, du Jura et de Neuchâtel, nous avons gagné un siège. C’est une belle vague et mes collègues y ont été sensibles.

Le président est au-dessus de l’assemblée et de ses fractures politiques. Comment envisagez-vous la fonction?

Le travail de président, c’est surtout la gestion du Conseil national et de l’Assemblée ainsi que la représentation du parlement partout dans le pays. J’ai été président du Grand Conseil fribourgeois en 2009 et je pense que le mandat est assez similaire. Il y a un côté très formel mais surtout énormément de rencontres avec la population.

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