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Suisse

Choix du F-35A. une décision opaque et un signal désastreux


Philippe Boeglin

Philippe Boeglin

1 juillet 2021 à 00:04

COMMENTAIRE

Acheter un avion de chasse, c’est se marier. Et le mariage, c’est partager les mêmes visées d’avenir. A ce jeu, les jets européens auraient dû être les plus beaux, car, malgré des bisbilles entre Berne et Bruxelles sur la force des liens qui les unissent, la Suisse reste un pays ancré dans le Vieux-Continent. 

Le Conseil fédéral et la ministre de la Défense Viola Amherd voient-ils les choses différemment? Ils optent en tout cas pour une autre voie au moment d’acheter le chasseur. Le signal est désastreux. Pas tant dans l’optique de recoller les pots cassés suite à l’arrêt de l’accord-cadre avec l’Union, mais bien pour se projeter et investir dans un futur commun. C’est avec ses voisins que l’on façonne sa stratégie de sécurité, c’est avec eux que l’on construit son avenir.

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