Selon son concepteur Didier Défago, la nouvelle descente de Zermatt-Cervinia n’est comparable à aucune autre. Si la météo le permet ce week-end, elle peut couronner aussi bien un spécialiste de la vitesse qu’un skieur complet comme Marco Odermatt.
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Pascal Dupasquier, Cervinia
9 novembre 2023 à 23:25
Ski alpin » Se lever dès potron-minet, jeudi matin, pour prendre le cap de la vallée d’Aoste afin d’assister à l’arrivée du deuxième entraînement de la nouvelle descente de Zermatt-Cervinia? Une fausse bonne idée balayée par la météo. La neige tombée durant la matinée et le brouillard persistant ont douché les bonnes intentions du journaliste… Et des organisateurs qui, après avoir avalé les couleuvres des pelleteuses sur le glacier du Théodule, ont dû se résoudre à l’annulation de ce deuxième galop sur lattes en prévision des deux descentes de samedi et dimanche.
Après avoir avancé le coup d’envoi d’une demi-heure (11h au lieu de 11h30) et abaissé le départ à la hauteur de celui des dames qui s’élanceront le week-end prochain, il a fallu se résoudre à l’évidence: la sécurité des skieurs n’était pas garantie. «J’étais sur place et, malheureusement, il a commencé à neiger à 20 minutes du départ, explique Didier Défago. Ce n’était pas une question de vent, ni de visibilité, qui était bonne, mais à cause de la neige. Il en est tombé entre quatre et cinq centimètres et, avec l’accumulation, cela n’aurait pas été possible de l’évacuer.»
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