Football: La grande Italie, devenue cet adversaire abordable
La sélection de Spalletti, en pleine reconstruction, n’a pas convaincu en phase de poules. Un bon tirage pour la Suisse?
Jonas Ruffieux
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Les grandes équipes s’en sortent toujours. Malmenée par une Croatie accrocheuse, l’Italie a évité le fiasco d’une élimination au premier tour, en s’extirpant, sans la manière, du «groupe de la mort», dont la victime principale aura été la formation croate, tenue en échec lundi soir (1-1). La faute à ce but d’un inconnu du grand public, Mattia Zaccagni, pour offrir un duel des plus alléchants en huitièmes de finale: celui qui mettra aux prises le champion d’Europe en titre à la Suisse, ce samedi à 18 h, au stade olympique de Berlin.
Parce qu’elle n’a que peu convaincu jusqu’ici, parce qu’elle n’aligne pas une sélection pléthorique comme peuvent le proposer l’Espagne, la France ou l’Angleterre, l’Italie sera bien loin d’endosser un statut d’ultra-favorite. La comparaison avec la confrontation devenue mythique face à la France, en 2021, ne tient pas, tant il semble difficile, cette fois-ci, de désigner un vainqueur «tout fait». «Tomber contre l’Italie, ça ne sera jamais vraiment