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Basketball

Elfic. Viktoria Ranisavljevic a déjà tout d’une grande

Agée de 18 ans seulement, la meneuse tessinoise d’Elfic Fribourg, qui affronte ce jeudi les Polonaises de Gdynia, apprend vite. Très vite.

Viktoria Ranisavljevic (ici lors du match Roche Vendée - Elfic Fribourg), n’est pas du genre à avoir froid aux yeux. © FIBA

Pierre Salinas

Pierre Salinas

22 novembre 2023 à 16:40

Temps de lecture : 1 min

Basketball » «Dans la vie de tous les jours, je suis plutôt timide. Mais une fois sur le terrain, je suis une personne différente. J’ai le sentiment d’être vraiment moi. Il faut savoir que je suis née en Suisse mais que mes parents sont Serbes et qu’ils m’ont transmis la mentalité serbe. Je suis dure avec moi-même, je cherche toujours à donner le cent pour cent.»

Agée de 18 ans seulement, Viktoria Ranisavljevic a déjà tout d’une grande. Elle parle comme une grande, réfléchit comme une grande, s’excuse pour son français chancelant mais méritant comme une grande. Sur le parquet, même constat: malgré son jeune âge et une taille qui ne sort pas de l’ordinaire (170 cm), au contraire de la vitesse de ses jambes, l’arrière tessinoise d’Elfic Fribourg, arrivée l’été passé en provenance du club de 3e division italienne de Pegli, n’est pas du genre à avoir froid aux yeux. Peur, elle? Jamais! Internationale suisse «seniors» après avoir été le pilier de toutes les sélections jeunesse, «Viki» a marqué les esprits le 1er novembre dernier, à Istanbul, où, sortie du banc, elle a pallié le jour sans de la Belge Marjorie Carpréaux en compilant 14 points et 5 rebonds. Et ce jeudi soir à la salle Saint-Léonard face aux Polonaises de Gdynia (19 h 30), aura-t-elle à nouveau à montrer le chemin?

Un prénom prédestiné

Ce jeudi soir, la victoire sera obligatoire, ce qui ne semble pas émouvoir Viktoria Ranisavljevic, chez laquelle il n’y a pas que le prénom qui soit prédestiné. Le basket ne coule pas dans ses veines – «enfant, mon père jouait au football» – mais la jeune femme n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’elle a un ballon entre les mains et qu’elle peut le porter jusqu’au panier.

«J’ai commencé à six, sept ans, à Massagno, avec des copains, et cela m’a tout de suite plu», raconte celle qui, à 16 ans et après avoir tapé dans l’œil de nombreux observateurs, a choisi de continuer à se développer à Pegli, club d’un quartier de Gênes où elle était le seul et unique renfort étranger. Vous avez dit pression? Même pas. Au bout de deux saisons rondement menées, le titre honorifique mais significatif de meilleure scoreuse de son équipe.

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