23 février 2021 à 02:01
Le 7 mars, nous aurons la possibilité de nous positionner sur l’accord de libre-échange avec l’Indonésie. On estime que l’Indonésie sera le 4e marché d’exportation mondial à l’horizon 2050. Avec l’accord, les entreprises suisses auraient ainsi une longueur d’avance sur leurs concurrents. Elles profiteraient directement de l’accord, car il supprime les droits de douane sur 98% des exportations: les horlogers et fabricants de machines verraient leurs frais diminuer drastiquement.
Les opposants pointent du doigt cet accord à cause de l’huile de palme. Ces craintes sont infondées. Toute l’huile de palme que la Suisse a importée d’Indonésie en 2019 représente 35 tonnes. C’est moins de deux conteneurs de fret maritime.
La preuve que l’accord est bénéfique à l’Indonésie est le fait que de nombreuses organisations internationales, présentes sur place et ayant la connaissance du terrain, n’ont pas souhaité soutenir le référendum. Enfin, l’accord stipule que les droits des travailleurs seraient respectés sur place, sans quoi l’entreprise indonésienne ne pourra pas profiter des avantages que l’accord lui offrirait.
N’oublions pas que le libre-échange permet à tous les acteurs de faire du commerce librement. Que cela soit en temps de crise et au-delà, il s’agit d’un atout important pour notre économie. Pour toutes ces raisons, je vais voter oui au référendum sur l’accord de libre-échange avec l’Indonésie.
Alec von Barnekow,
président JLR Fribourg, Avry
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