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Régions

Soignants et métiers de l'enfance ne veulent pas du projet de Dettec

Des représentants des soignants et des métiers en lien avec la prise en charge des enfants ne veulent pas du désenchevêtrement des tâches entre les communes et le canton (DETTEC).

Les infirmières indépendante s’inquiètent d’une baisse de leurs salaires. © Keystone

Nicole Rüttimann

Nicole Rüttimann

25 octobre 2023 à 01:35

Temps de lecture : 1 min

Votation » L’ASI section Fribourg, représentant les infirmiers et infirmières, et l’Alliance fribourgeoise des acteurs de l’enfance (AFAE) ont présenté mardi à la presse leurs arguments contre le DETTEC, qui sera soumis au peuple le 12 novembre.

Ce qu’elles redoutent? Que la qualité des prestations baisse en raison du changement de mode de financement, qui renforcerait aussi les disparités entre communes. Elles craignent aussi une hausse des charges administratives. Notamment pour les infirmières indépendantes qui auraient moins de temps pour leurs patients, comme avance Caroline Tinguely, l’une d’elles. Ou pour les communes, qui reporteraient les coûts sur les structures de la petite enfance et les parents, selon Patrick Audemars, vice-président de l’AFAE.

«Dans une période de pénurie de soignants couplée au vieillissement de la population, modifier le financement des soins sans faire une analyse de son impact relève de l’inconscience», estime l’ASI, pour qui «l’autonomie des communes devient un principe dogmatique dangereux» qui ne sert pas la population. Gérard Villarejo, président de Curacasa, association des infirmières et infirmiers indépendants, relève: «C’est un défi pour les soins à domicile. Sans la contribution du canton, les communes auront deux options: baisser les prestations ou augmenter les impôts. Cette loi, ce n’est pas qui commande paie, mais chacun pour soi!»

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