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Fribourg. Avec Sarah Eltschinger, la culture fait sa rentrée sur la scène de Bluefactory

Sarah Eltschinger, 35 ans, sera dès le 1er mars la nouvelle manager culturelle de Bluefactory. Portrait d’une fonceuse réfléchie, sans chichi.

La nouvelle manager culturelle entre en fonction ce 1er mars. © Charly Rappo

Nicole Rüttimann

Nicole Rüttimann

29 février 2024 à 22:10

Temps de lecture : 1 min

Elle arrive d’un pas décidé, un café à la main avant même de s’être assise à une table du restaurant Les Menteurs, sur le site de Bluefactory à Fribourg. Un lieu qui ne doit rien au hasard puisque Sarah Eltschinger est, dès ce 1er mars, la nouvelle manager culturelle de Bluefactory (BFF). De l’appréhension? «Je trépigne plutôt d’impatience!» sourit la trentenaire.

Celle qui a grandi à Posat avant de sillonner Fribourg, Genève, Lausanne ou la France pour travailler dans la direction et production artistique, semble en effet montée sur ressorts, débordante d’énergie. Et il lui en faudra pour jongler entre son rôle actuel de metteuse en scène, tout en menant à bien les tâches liées à son nouveau poste sur ce site dédié à l’innovation: «Il y a beaucoup de choses à faire pour un 50% et c’est un challenge, car il est en constante évolution. Mais je me réjouis!» assure-t-elle, relevant: «J’ai envie de défendre la culture en général, le travail des artistes. L’art est non seulement beau mais aussi nécessaire à la société, pour réunir, divertir, et questionner l’actualité. Il est profondément lié à mes valeurs».

Littérature et gestion

Pourtant, c’est dans un milieu champêtre a priori éloigné de la scène que grandit Sarah. Précédée de 7 ans par sa sœur, elle est fille d’un père œuvrant dans la vente, syndic de Farvagny, et d’une maman travaillant dans l’administration. Elle qui s’intéresse d’abord à la gestion et communication, se destinant à l’Ecole hôtelière, découvre les arts dans le cadre scolaire de Farvagny. Très vite, elle se passionne et se questionne: «comment rendre la culture plus accessible?»

Doux mélange d’esprit créatif et rationnel, elle s’oriente après le Collège Sainte-Croix vers un bachelor en littérature française, économie et management à l’Université de Fribourg; qu’elle assortit d’un certificat d’art dramatique au conservatoire. Puis, à Lausanne, d’un master en histoire et esthétique du cinéma en 2015. Elle assume divers mandats dans le cinéma, où «tout change d’un jour à l’autre» et requiert «flexibilité, créativité, débrouillardise; comme le fait tout le milieu de la culture.» Cela tombe bien pour celle qui «adore les casse-tête et trouver des solutions».

En 2020, elle complète son cursus par un master en théâtre à la Haute Ecole romande des arts de la scène. Son parcours lui permettra d’ériger des ponts entre les milieux du théâtre et du cinéma, en Suisse comme à l’étranger, en tant que metteuse en scène, directrice artistique et de production.

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