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Du bois pour dépolluer l’eau usée

Présenté à Bulle, le projet Sylvo s’est penché sur un nouveau débouché pour les sous-produits du bois

Station d'épuration (Step) de la ville de Romont. Photo Lib/Alain Wicht, Romont, le 16.11.2006Alain Wicht/La Liberté

Maud Tornare

Maud Tornare

12 février 2023 à 16:52

Temps de lecture : 1 min

Epuration» D’ici à 2040, les grandes stations d’épuration devront s’équiper d’un système pour traiter les micropolluants, pesticides, médicaments et autres substances chimiques présents dans les eaux usées. Et la solution pourrait venir de nos forêts. Fabriqué à partir de sous-produits du bois, le biochar se révèle très efficace dans l’épuration des eaux. C’est en tout cas ce que démontre le projet Sylvo piloté par Fabienne Favre Boivin. Professeur en génie civil à la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA), la chercheuse a présenté les résultats de cette étude lors d’une conférence, samedi au Salon Bois à Bulle.

Propre et efficace

Lancé en 2018, le projet s’est appuyé sur un budget de 700 000 francs et a bénéficié de diverses sources de soutien parmi lesquels figurent le fonds européen Interreg et les promotions économiques des cantons de Fribourg et Vaud. En matière de traitement des micropolluants, deux solutions techniques existent actuellement: l’ozonation qui ne permet qu’un traitement incomplet et le charbon actif importé et de composante minière. «La plupart de ces charbons actifs proviennent de Chine et contiennent des métaux lourds», explique Fabienne Favre Boivin.
 

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