Les organisateurs défendent le choix de mettre en place cette balade et justifient le prix d’entrée de 10 francs.
A l’heure où les manifestations sont annulées les unes après les autres, est-ce raisonnable de proposer une balade des lumières? «Les arteplages se trouvent dans des endroits très spacieux, où il est possible de respecter les distanciations. Mais le risque que nous soyons trop attractifs et que les gens viennent sans ticket existe», admettent les organisateurs, qui pourraient envisager d’éteindre l’une ou l’autre des installations pour dissiper les attroupements. «Nous croyons qu’avec une bonne communication, nous n’aurons pas ce genre de problèmes. Il faut que les visiteurs achètent un billet en ligne, car nous ne vendrons pas de ticket sur place. Et ceux qui viennent de loin renonceront à se déplacer si une soirée est complète, car cela signifierait qu’ils ne pourraient pas voir les attractions principales.»
Avec le montant du billet ayant doublé par rapport aux autres années et moins d’arteplages, les organisateurs ne craignent pas de décourager du monde: «On ne peut pas dire que le prix a doublé, car il ne s’agit pas du Festival des lumières mais d’un autre événement. Nous pensons que les gens vont comprendre. Il y aura peut-être moins de personnes qui s’intéresseront à l’événement», réagit Simon Neuhaus, responsable projets et lumière. Ce dernier rappelle qu’au Festival des lumières, il fallait payer un supplément de 10 francs pour assister au spectacle donné dans l’église allemande, en plus des 5 francs de l’entrée.
Melanie Junod, responsable de la communication, écarte tout risque de dégât d’image: «Peu importe ce que nous faisons, il y aura toujours des gens qui critiqueront. Mais nous pensons que la culture a beaucoup d’importance, et nous voulons faire quelque chose pour les artistes et donner le sourire aux visiteurs en respectant les mesures sanitaires.»
Lise-Marie Piller
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