Mécatroniciens dans l’âme et le cœur
Anna Bastian et Thomas Rudaz ont terminé leur CFC avec brio. Les deux amoureux en redemandent
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Zoé Lüthi
3 août 2021 à 19:51
Apprentissage » «Je n’étais quand même pas sûre que ça passe.» Et pourtant, c’est plus que passé. Anna Bastian, 19 ans, a obtenu son CFC de mécatronicienne avec la meilleure note du canton, 5,40, dans la catégorie véhicules légers. Pour les poids lourds, c’est son copain Thomas Rudaz, 20 ans, qui a raflé la mise avec un 5,10. Une belle réussite pour le jeune couple qui a des projets plein la tête.
Ils se sont rencontrés pendant leur formation, il y a deux ans, sur la base logistique de l’armée à Grolley. Entre eux, est née une belle complicité. En tendant l’oreille, on saisit au vol quelques indices sur les garages qui s’y connaissent et ceux qui tâtonnent, sur les marques à privilégier et les modèles à fuir. La mécanique, c’est leur sujet de discussion préféré, leur activité du week-end, leur passion. Les blagues d’initiés volent. Aux repas de famille, quand les proches de Thomas qui travaillent en menuiserie commencent à parler sciure, le couple s’évade en discutant moteurs.
Cependant, personne ne leur demande de réparations gratuites! «On pourrait jeter un œil, mais il faut souvent un équipement spécifique, de toute façon» tempère Anna. En effet, le métier de mécatronicien dépasse la mécanique en incluant l’électronique des véhicules. Les deux diplômés s’occupent en revanche eux-mêmes de l’entretien de leur propre voiture, ensemble.
Patience et polyvalence
Et si, faute d’outil, il faut aller chez un spécialiste, ils contrôlent tout derrière. Anna en particulier se méfie, craignant que certains considèrent les femmes comme des cibles faciles pour les arnaques. Et puis ce serait difficile de rivaliser avec la méticulosité de la jeune femme. «A l’atelier, si j’ai un doute, je recontrôle tout», assure-t-elle.
Le métier demande aussi une certaine patience. «En s’énervant, on casse tout» souligne Thomas. Ce qui leur plaît à tous les deux, c’est la polyvalence dont ils doivent faire preuve pour comprendre et réparer chaque panne. «Tu fais une mesure très précise et la minute d’après tu dois taper à la masse» explique le jeune homme.
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