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Canton

Les Fribourgeois s’arment davantage

Les statistiques criminelles sont en hausse, les achats d’armes à feu aussi. Mais il n’y a pas de corrélation

La loi federale sur les armes a feu est consideree comme laxiste concernant la vente entre particuliers. Fusil a pompe calibre 12. ARC/Dominique Favre Lib. 22.09.2003, p.6 Lib. 08.09.2004, p.11Dominique Favre/Agence de presse ARC

 Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

28 mars 2023 à 00:03

Temps de lecture : 1 min

Statistiques » La Police cantonale fribourgeoise a fait face, en 2022, à une hausse générale de la criminalité, une situation qui ne s’était plus présentée depuis de nombreuses années. Avec 12’829 infractions au Code pénal recensées l’an dernier, on parle d’une augmentation significative de 11%. Tout le spectre de la criminalité est concerné, des vols et brigandages aux infractions contre l’intégrité sexuelle, en passant par les violences domestiques ou la cybercriminalité (lire ci-dessous).

Lors d’une conférence de presse tenue lundi, le commandant de la police cantonale Philippe Allain s’est tout de même réjoui du taux d’élucidation d’affaires atteint par ses agents: 47,2%, nettement au-dessus de la moyenne réalisée par l’ensemble des polices helvétiques (40,8%). Il n’en demeure pas moins que les policiers fribourgeois, également très sollicités par l’Etat pour diverses tâches administratives (notifications de documents judiciaires, retraits de plaques…), atteignent leurs limites en termes de charge de travail et de ressources, a averti le commandant.

Tir sportif et chasse

Parallèlement à cette hausse globale de la criminalité, les statistiques 2022 montrent une augmentation importante du nombre de demandes d’acquisition d’armes par des particuliers: la police en a traité près de 1’800 l’année dernière. Par comparaison, il y en avait eu environ 1’200 en 2018, expose l’adjudant Bernard Horner, chef de la section des armes, pyrotechnie et explosifs de la police fribourgeoise (APEx). En 2022, quelque 47’000 armes étaient enregistrées dans la base de données cantonale, contre environ 33’000 il y a cinq ans.

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