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Canton

Le patient français en visite à l’HFR

Jean-Paul Martin est un des Français transférés en Suisse ce printemps. Il est revenu pour dire merci.

Jean-Paul et Monique Martin, entourés par le Dr Yvan Fleury (à droite) et Gilles Jégou, infirmier clinicien.

 Magalie Goumaz

Magalie Goumaz

11 août 2020 à 19:01

Temps de lecture : 1 min

Coronavirus » Jean-Paul Martin était à Fribourg en début de semaine pour rendre une visite de courtoisie à l’Hôpital fribourgeois. Anecdotique? Atypique plutôt. Car l’Alsacien est un des deux patients français gravement malades du Covid-19 que l’HFR a accueillis ce printemps dans son unité des soins intensifs. Jean-Paul Martin tenait à venir remercier le personnel soignant et a eu une consultation avec le Dr Yvan Fleury, médecin adjoint.

Merci. Le mot ne cesse de revenir dans sa bouche. Car des souvenirs, il en a bien peu. Assis dans une salle d’accueil de l’HFR, le jeune retraité et son épouse Monique racontent ensemble ce qu’ils retiennent de cette période et comblent les lacunes avec l’aide du Dr Yvan Fleury et de Gilles Jégou, infirmier clinicien.

Cet habitant de Munster est tombé malade vers la mi-mars. «C’est ma femme qui a eu les premiers symptômes. Puis, c’est moi qui ai consulté le médecin. J’étais essoufflé et j’avais des pics de température», raconte-t-il. Son taux d’oxygène dans le sang étant anormalement faible, il est prié de se rendre à l’hôpital Louis Pasteur à Colmar. «Et puis je ne me souviens plus de rien», confie-t-il.

Contacts réguliers

Jean-Paul Martin est héliporté à l’HFR le 29 mars et installé dans une chambre où il est intubé. «Je me souviens qu’on me parlait tout le temps, même la femme de ménage. Le médecin, les infirmiers, tous me disaient ce qu’ils étaient en train de faire et ce que j’allais ressentir. C’est extrêmement important de sentir qu’on compte, même si on ne peut pas parler», estime-t-il.

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