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Canton

Des baignades parfois énergivores

Deux piscines en plein air fribourgeoises chauffent leurs bassins. D'autres y renoncent complètement

La piscine de Bulle a rouvert ses portes après onze mois de travaux de rénovation. Photo Lib/Alain Wicht, Bulle, le 24.07.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

5 mai 2022 à 12:44

Temps de lecture : 1 min

Loisirs » Combien de gaz y a-t-il dans l’eau des piscines fribourgeoises? Alors que l’ouverture de la saison de baignade est imminente, plusieurs piscines en plein air situées en Suisse alémanique – dont celles de Schlieren (ZH) et de Langenthal (BE) – ont déjà annoncé vouloir renoncer à chauffer l’eau de leurs bassins, histoire d’économiser du gaz dans un contexte de guerre en Ukraine et de dépendance du continent européen aux exportations russes. Dans le canton de Fribourg et ses environs directs, une seule piscine extérieure se chauffe actuellement au gaz: celle de la Motta, sise dans la capitale, qui ouvrira ses portes ce samedi et a dépensé, en 2021, 31’345 francs à cette seule fin.

Indépendamment de l’actualité géopolitique, le président du Conseil d’administration des Bains de la Motta Pierre Olivier Nobs, par ailleurs conseiller communal de la Ville de Fribourg en charge de la police locale, de la mobilité et du sport, a déjà lancé la transition vers des baignades plus vertes. «Tôt ou tard, les plus beaux bains classés de Suisse devront faire leur révolution écologique en étant plus économes et efficients en matière énergétique», affirme-t-il. «C’est cette réflexion qui m’a conduit à solliciter un crédit pour réaliser une étude explorant des pistes d’amélioration.» Rendu le 17 mars 2021, ce rapport mentionne plusieurs mesures possibles. Certaines ont été réalisées cette année moyennant 260’000 francs d’investissements.

Pompes remplacées

Les anciennes pompes de circulation, très énergivores, ont ainsi été remplacées. Un échangeur à plaques a été installé afin de récupérer les calories de l’eau lorsqu’elle est évacuée. «Un système de filtration incluant un module supplémentaire ainsi qu’une désinfection de l’eau par lampes à ultraviolet a été installé pour améliorer la qualité de l’eau, ce qui permettra d’être plus parcimonieux dans les apports d’eau claire qu’il faut ensuite chauffer et traiter», complète Pierre Olivier Nobs, ajoutant que ces mesures s’autofinanceront en 10 ans, grâce aux économies d’énergie.

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