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Canton de Fribourg: «Extraire suffisamment de gravier pour ne pas devoir en importer»

Le conseiller d’Etat Jean-François Steiert revient sur les critiques visant le plan sectoriel pour l’exploitation des matériaux (PSEM), en consultation jusqu’à la mi-septembre.

Les gravières, comme ici à Farvagny, sont à l’origine de nuisances pour les riverains. Certains craignent aussi de potentiels impacts sur les eaux souterraines. © Jean-Baptiste Morel
Les gravières, comme ici à Farvagny, sont à l’origine de nuisances pour les riverains. Certains craignent aussi de potentiels impacts sur les eaux souterraines. © Jean-Baptiste Morel

Marc-Roland Zoellig

Publié le 06.09.2024

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Les initiatives citoyennes se multiplient dans le canton de Fribourg pour s’opposer au «plan gravières» mis en consultation jusqu’à la mi-septembre par le Conseil d’Etat. L’Exécutif bullois vient d’opposer un refus à un projet planifié sur territoire communal. Jean-François Steiert, patron de la Direction du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l’environnement (DIME), répond aux critiques concernant la mouture 2024 du plan sectoriel pour l’exploitation des matériaux (PSEM).

Projeter des gravières à proximité d’habitations ou de nappes phréatiques alimentant des captages stratégiques, cela ne dénote-t-il pas un manque de considération pour la santé de la population?

Jean-François Steiert: Non. Les orientations générales de ce plan correspondent à celles prises par les cantons voisins en matière d’exploitation des matériaux. Ce PSEM est en outre plus ambitieux que le précédent, notamment en termes de recyclage et de protection des eaux. J’ai

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