Logo

Régions

Alain Berset a joué du piano au Nouveau Monde lors de l’émission radio Le Grand Soir.

Le président de la Confédération Alain Berset a démontré lundi soir ses talents de pianiste lors de l’émission Le Grand Soir, enregistrée pour l’occasion au Nouveau Monde, à Fribourg, et diffusée en direct sur RTS-La Première.

Alain Berset a joué un morceau à quatre mains avec Christophe Tiberghien, son professeur de piano lorsqu’il avait une vingtaine d’années. © Charly Rappo

Lise-Marie Piller

Lise-Marie Piller

1 novembre 2023 à 16:45

Temps de lecture : 1 min

Nouveau Monde » L’espace culturel du Nouveau Monde vibre d’impatience. L’émission radiophonique Le Grand Soir, diffusée sur RTS-La Première, s’apprête à accueillir Alain Berset. Pour l’occasion, le président de la Confédération n’a pas eu besoin de préparer un long discours puisqu’il vient en pianiste.

Autant dire que les huitante places sont parties comme des petits pains, selon Fathi Derder, producteur et animateur de l’émission. La famille d’Alain Berset est là, tout comme une foule de curieux en cette fin octobre. Musicienne de 62 ans, Sylvia Moritz a sauté sur son ordinateur pour réserver et a fait le voyage depuis Delémont (JU). Cet enthousiasme est partagé par Marianne Grub: «Je suis une fan depuis toujours! J’apprécie Alain Berset parce qu’il est socialiste et j’aime la manière dont il gère son département», confie la Fribourgeoise de 64 ans vivant à Niederried bei Kallnach (BE). Certains ont été invités personnellement, à l’instar du socialiste David Bonny, syndic de Prez: «Je suis un ancien membre du comité d’Alain Berset pour les élections de 2011», rappelle-t-il.

Improvisation à quatre mains

Le direct commence à 19 h. Le public peut aller et venir entre les tables rondes, garnies de lampes et de nappes rouges. Arrivé vers 20 h, Alain Berset échange avec divers invités, comme Mathieu Jaton, directeur du Montreux Jazz Festival, ou Thierry Jobin, directeur artistique du Festival international du film de Fribourg. Certains en profitent pour évoquer les conditions des intermittents du spectacle, la fréquentation des salles de cinéma ou le conflit israélo-palestinien.

C’est une autre paire de manches face au piano. Alors qu’Alain Berset assure pouvoir faire facilement un discours devant 5000 personnes, il s’avoue un brin nerveux. Car jouer, c’est en quelque sorte «se mettre à nu», comme le relève Edith Matthey, une des animatrices. 3, 2, 1, le président se jette à l’eau, accompagnant Roxane, une autrice-compositrice-interprète genevoise dont il a entendu une chanson dans le cadre d’un projet.

«J’ai trouvé qu’elle avait une voix incroyable», commente celui qui a spontanément pensé à elle lorsqu’on lui a proposé de participer à l’émission – alors qu’il ne la connaissait pas. Et l’artiste de révéler qu’elle n’aime pas trop parler, mais que chanter ne lui pose pas de problème. Effectivement, le morceau se déroule sans accroc, envoûtant. Alain Berset joue ensuite une improvisation à quatre mains avec Christophe Tiberghien, son professeur de piano lorsqu’il avait une vingtaine d’années.

«C’était une belle soirée, et l’occasion de revoir Alain Berset, qui a l’agenda qu’on connaît. Nous nous sommes préparés un peu «à l’arrache» en nous voyant une fois durant une vingtaine de minutes. L’improvisation s’est faite autour d’une séquence harmonique prédéfinie. Nous avons l’habitude de faire ce genre d’exercice, dans le jazz», commente le doyen de la section jazz au Conservatoire de Fribourg à l’issue de l’émission, fier de son ancien élève.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus