12 mai 2021 à 04:01
Je regarde encore une fois l’animation 3D disponible sur le site internet de l’Association Non au parc éolien les Collines de la Sonnaz et je m’interroge. Le vent s’est-il soudain mis à souffler dans les campagnes fribourgeoises? Les éoliennes industrielles sont-elles réellement une voie adéquate vers une transition énergétique responsable dans un pays sans moulins à vent?
Pour édifier une seule de ces turbines géantes de plus de 200 mètres de haut, il faut: éventrer la forêt sur près d’un hectare, enfouir un socle indestructible de 2500 tonnes de béton, créer des routes d’accès, acheminer des tonnes de matériel, placer l’hélice de 75 tonnes non recyclable, ajouter 600 litres d’huile pour le rotor, brancher le chauffage électrique et le flash de nuit des pales, raccorder la ligne à haute tension…
Tout cela pour une production aléatoire et une durée de vie d’environ vingt ans. Le vent est gratuit, mais ne se commande pas. Effets pervers, l’éolien attire les investissements au détriment de l’hydraulique qui est à la fois pilotable et renouvelable et représente 56% de la production électrique nationale, notre meilleur atout pour l’avenir.
Et après? Que deviendront ces monstres à hélices? Les installations seront-elles démantelées et les forêts replantées? Qu’auront-elles produit? Quel sera l’écobilan final? Des questions toujours sans réponse!
Anne-Lise Aubry,
membre Non au parc éolien les collines de La Sonnaz, Marly
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