Société. «Le porno joue son rôle, ni bon ni mauvais»

Plutôt que de dramatiser, les adultes devraient chercher à dialoguer avec les ados autour du porno. Dans Porno, parlons-en, Coline de Senarclens propose des pistes de discussion.

Selon Coline de Senarclens, la société a tendance à oublier que les ados sont capables d’esprit critique face aux productions culturelles qu’ils consomment, que ce soit des films, des jeux vidéo ou du porno.Adobe Stock/photo prétexte

Claire Pasquier

17 juin 2024 à 11:46

Temps de lecture : 5 min

Le porno et les ados. Combinés, ces deux mots ont de quoi faire paniquer toute bonne société soucieuse de sa jeunesse. Et si ce n’était pas si grave? Et si chacun se souvenait de la fois où il a zappé sur un film érotique de RTL9, à 14 ans, sans pour autant devenir «déviant»? Avec Porno, parlons-en, l’auteure féministe genevoise Coline de Senarclens propose de repenser cette relation au porno dans une volonté de dédramatiser la situation. «Le porno joue un rôle à lui, ni bon ni mauvais», insiste-t-elle.