26 janvier 2022 à 02:01
Pour ceux et celles qui ont regardé le téléjournal à 19 h 30 le 14 janvier, cantons et Confédération discutaient de la possibilité d’obliger les hautes écoles à donner leurs cours à distance.
Du point de vue de la Confédération, il était en effet difficile d’obliger le monde professionnel au télétravail sans restreindre les étudiants et étudiantes. Comme démontré par l’émission, les corps estudiantins et enseignants sont d’avis qu’il n’est pas souhaitable d’amalgamer des lieux dédiés à la formation au monde entrepreneurial.
Le 12 janvier, La Liberté faisait paraître de son côté un article titré «Filles ou garçons, les enfants affligés», explicitant la hausse des cas de dépression chez les jeunes. Catherine Esseiva, députée au Grand Conseil, a récemment interpellé le Conseil d’Etat avec la question suivante: quelle est la «balance effective» des risques d’un point de vue économique, médical et moral pour le soutien aux étudiants?
Difficile en effet de ne pas se poser la question: des cours en présentiel avec pass sanitaire, est-ce plus terrible que d’aller au cinéma dans les mêmes conditions? Les Jeunes vert’libéraux se rangent donc derrière le modèle hybride retenu le 19 janvier dernier par le Conseil fédéral, c’est-à-dire un enseignement en présentiel avec pass sanitaire ainsi que la possibilité d’un enseignement à distance, laissé au choix des jeunes.
S’il est évident que la priorité est le soutien au domaine des soins, il n’est pas concevable de simplement négliger la santé mentale des étudiants et étudiantes. Courage en ces temps de crise.
Leonardo Gomez Mariaca,
coprésident des Jeunes
vert’libéraux Fribourg
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