26 juillet 2019 à 04:01
J’ai récemment lu une interview de Greta Thunberg (Libération du 15 juillet) avec cette petite phrase en une: «2020 est notre dernière chance.» J’y avais prêté grande attention.
Cependant, je me suis depuis documenté sur le sujet du réchauffement climatique, grâce à des canaux d’information divers, de gauche, de droite, climatoalarmistes ou climatosceptiques, afin de forger mon opinion.
J’ai ainsi découvert que j’étais plutôt climatoréaliste. Je m’explique: le changement climatique est là et l’homme en est un responsable. Cependant, prêcher la fin du monde pour la décennie suivante comme le font les «collapsologues» n’est pas du tout la bonne solution.
Si encourager les circuits courts, diminuer sa consommation de viande et ses voyages en avion sont nécessaires pour engager une transition écologique, cesser le nucléaire, vivre avec tant de semoule, tant de sucre par mois ou rendre interdites les voitures sont à mon avis des inepties! D’autant que l’on fait l’impasse sur les bonnes nouvelles en matière de climat. La planète est plus verte aujourd’hui qu’elle ne l’était en 1982, selon une étude de la NASA, par exemple.
A 15 ans, je préfère me préoccuper de problèmes tels que les inégalités salariales ou la lutte contre toutes formes d’homophobie, contre l’antisémitisme… tout en participant à une transition écologique nécessaire pour notre futur commun. Mais je ne céderai pas à un alarmisme spectacle qui sert inutilement la lutte contre le changement climatique.
Il serait bien que Mlle Thunberg n’en abuse pas. Son combat n’en sera que plus valorisé.
Franck Descloux,
Matran
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