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Exposition. après Paris, Londres et New York, David Hockney mis à l'honneur à Lucerne

Célèbre comme une pop star, le peintre anglais est à l’honneur d’une rétrospective qui est aussi une leçon de perspective. A voir à Lucerne

L’artiste en son studio de Los Angeles (In the Studio, December 2017), entouré de ses œuvres qui réinventent l’histoire de l’art, où figure notamment L’Annonciation de Fra Angelico.

 Thierry Raboud

Thierry Raboud

22 juillet 2022 à 16:04

Beaux-arts » A Bruxelles, on se faufilait entre les piscines californiennes et le bourgeonnement du printemps normand. Présentée cet hiver au palais des Beaux-Arts, la rétrospective consacrée à David Hockney a battu tous les records d’affluence. On en sortait léger, ébloui. Comme si sa peinture, baignée d’un hédonisme lumineux, offrait un joyeux antidote au gris de l’époque. Voilà qui explique peut-être l’immense succès populaire de cette œuvre qui, à l’occasion du huitantième anniversaire de l’artiste britannique en 2017, avait attiré quelque 1,5 million de visiteurs entre Londres, Paris et New York.

C’est dire si l’accrochage que propose jusqu’en octobre le Kunstmuseum de Lucerne fait figure d’événement, d’autant plus intéressant que cette pop star de l’art d’outre-Manche est, par bien des aspects, encore à découvrir sous nos latitudes. «Son œuvre n’avait jamais été présentée en Suisse, c’est pourquoi nous avons fait le choix d’une rétrospective chronologique, pour présenter l’évolution de son travail», explique Fanni Fetzer, directrice de l’institution, dans ces hautes salles où sont présentées 120 œuvres principalement issues des collections de la Tate.

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