La fermeture de deux des trois imprimeries du géant zurichois aura un impact sur de nombreux journaux suisses. Le politique devra les aider, car ils jouent un rôle essentiel dans la vie démocratique de leur région, estime François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
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27 août 2024 à 15:05
La presse helvétique est chahutée depuis plusieurs années déjà, mais, cette fois, le séisme atteint une ampleur inédite. En annonçant la suppression de 290 emplois sur les 1400 que compte la société, le géant Tamedia montre qu’il ne croit plus réellement en l’avenir des journaux imprimés sur du papier. De fait, la filiale de TX Group – ce dernier, soit dit en passant, est plus rentable que jamais – va fermer ses centres d’impression de Bussigny, dès mars prochain, puis de Zurich en 2026. Estimant le secteur en surcapacité, elle concentre cette activité sur le seul centre de Berne, lequel hébergera tous ses titres, ainsi que ceux de ses clients, dont La Liberté, qui y est imprimée depuis 2015.
Les accords sectoriels avec l’Union européenne présentés ce vendredi par le Conseil fédéral sont cruciaux pour l’économie suisse. Mais, avertit François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté, la partie ne fait que commencer pour le gouvernement.
