23 avril 2021 à 04:01
Cher Paul Clément, comme vous, j’en ai assez du Covid-19. Votre texte que La Liberté a osé faire paraître sur les «jeunes filles en fleurs» ou «belles plantes», faisant allusion semble-t-il à des collégiennes (entre autres), n’a aucunement chassé de mauvaises pensées. Comme vous, je suis un homme, mais je n’ai pas pour autant envie de lire ce que vous pensez de la manière de s’habiller de femmes (bien) plus jeunes que vous. Parce que ça ne regarde personne d’autre que vous, encore moins tout le canton.
En disant cela, je porte atteinte à votre liberté d’expression. S’il vous plaît, M. Clément, demandez-leur, aux collégiennes et aux autres femmes, au nom de cette liberté d’expression, ce qu’elles pensent des regards que vous portez sur leur apparence et des remarques graveleuses que vous prenez la peine de faire publier.
Vous connaissez la réponse puisque vous y avez répondu vous-même dans votre papier: elles ont eu le courage de dénoncer de tels comportements. Au lieu de tourner cela en dérision, réjouissez-vous pour elles! Car pour une fois, c’est la voix des femmes qu’on a entendue.
Alors, parler de quoi? Lorsqu’on est un homme hétérosexuel, on dirait qu’il est de bon ton de ne parler que de physionomie féminine. On pourrait parler au lieu de cela des femmes oubliées du Nobel. Mais malheureusement, ça n’intéresse jamais aucun homme, ça.
Finalement, je prie La Liberté de ne plus véhiculer des propos inappropriés sur des femmes, dont certaines sont mineures.
Matthias Munier,
Fribourg
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